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ESSTED PRESSE au salon de l'entrepreneuriat à l'UTICA

  • Derbel Nourelhouda
  • 6 févr. 2016
  • 5 min de lecture

Perdu dans un désert … tel est le sentiment typique d’un jeune tunisien confronté au mirage de l’emploi. En effet cette appellation est considérée dés à présent comme « old school » car les jeunes ne cherchent plus à trouver un job classique mais à créer, par le biais de leurs idées innovantes, leurs propres buisness ! Ces jeunes, ambitieux et dynamiques, cherchent, de nos jours, à avoir le profil d’un « entrepreneur » et nécessitent un encadrement social et économique pour le devenir. A cet effet, ces derniers attendaient impatiemment « Le Salon de l’entreprenariat » en sa 3ème édition qui s’est tenu le 03 et 04 Février 2016 à l’UTICA. Un salon, qui rallie créateurs et jeunes entrepreneurs avec l’Ecosystème de création d’entreprises en Tunisie. Avec plus de 60 exposants, plus de 30 experts, plus de 20 ateliers techniques, des conférences plénières comptant plus de 500 visiteurs, mis à part les participants au concours « start up tunisia awards »… le salon s’est apprêté méticuleusement à accueillir plus de 6000 visiteurs dans un cadre de partage et d’échange d’expériences. Nous avons assisté pour vous à la deuxième journée du 04 Février 2016, en tant qu’étudiants et représentants du club essted presse. Cette dernière était diversifiée et très enrichissante. D’ailleurs, les conférences plénières étaient intitulées comme suit :


-Plénière ESS (Economie Sociale et solidaire) -Entrepreneurs sociaux, ces entrepreneurs qui changent la Tunisie !

-Plénière JEUNES ENTREPRENEURS : Même pas peur ! Qui sont ces entrepreneurs qui osent tout ?

-Plénière DIGITALE – Site internet, réseaux de mise en relation… des idées de projets qui réussissent et révolutionnent la nouvelle économie. Au cours des présentations des différents intervenants, nous noterons que le terme « entreprenariat social » a été souligné à plusieurs reprises. Etant une nouvelle notion dans le dialecte Tunisien, malgré son existence depuis des décennies grâce à Muhammad Yunus, économiste Bangladais, le pionnier de la micro-finance en 1940 et surnommé le « banquier des pauvres»1. Ce dernier avait pour objectif d’améliorer la société pour qu’elle soit juste et équitable. Ce concept d’entreprenariat social, cherchera en Tunisie, à améliorer l’impact socioéconomique ; On parle, dès lors d’innovation sociale, cherchant, par le biais économique, à aider la communauté à survivre en compensant les failles de la pauvreté, de l’éducation, du chômage, et apporter l’aide aux soins… On parle aussi d’économie du partage, adhérée par une minorité de tunisiens. Elle se présente comme étant un pur exemple de projets à la fois innovants et rentables (à l’opposé de ce que certains peuvent le penser) ; citons l’exemple de tawsila.com un site qui favorise le covoiturage En Tunisie.


Nous n’avons malheureusement pas continué à assister à la deuxième plénière car l’heure d’un autre workshop nous semblant intéressant est venue. Nous avons donc filé rapidement au premier étage pour y assister, il s’agit du « Marketing de réseau de l’entreprenariat » animé par Mr. Rached Bouhlel, directeur de Forever Living Products Tunisie. Cette entreprise est principalement connue par son système de marketing de réseau dans lequel le client ne joue plus le rôle d’un récepteur mais d’un émetteur et d’un distributeur. Comptant un chiffre d’affaires de plus de 27 Milliards de dinars, le directeur a souligné que les études et les statiques montrent que le marché du « bien – être » sera le 1er mondialement. Le marketing en réseau cible non seulement « Le besoin d’estime», étant dans le 4ème échelon dans la pyramide des besoins selon Maslow, mais aussi permet de réanimer le cycle de production économique et permet de démocratiser l’emploi pour qu’il soit accessible à toutes les catégories sociales. Dans la même salle, un autre workshop s’est tenu intitulé : « Stop ! D’abord, optimisez vos capacités entrepreneuriales » animé par Mme. Mouna Thabet, Resp. marketing et communication au Centre d’affaires Pilote du Grand Tunis et Mme. Ikram Radhouane Fgaier, Maître assistante à la FSEGT & formatrice en développement personnel, qui nous ont fait part de recommandations pour avoir le profil d’un entrepreneur réussi. Ce dernier devrait combiner entre diverses qualités afin d’être à la fois audacieux, passionné, visionnaire, créatif, persévérant, aimant son travail, leader et principalement à la page à travers des formations continues, car « le pire des ignorances est d’ignorer ses compétences »2. Entre autres, l’entrepreneur doit s’auto-évaluer et mettre à jour son CV pour se motiver et identifier les compétences à améliorer. Un autre conseil nous a été accordé au sujet de la fréquentation ; il faudrait s’entourer de ceux qui veulent progresser afin d’avancer que de se perdre littéralement avec ceux qui nous empoisonnent le cerveau par leurs énergies négatives de pessimisme et nonchalance. Pleins d’autres ateliers ont eu lieu étant à la fois très enrichissants et répondant à la demande de divers profils.




Au sujet des exposants, tous étaient très enrichissants et les représentants nous ont fait découvrir de nouveaux volets du monde professionnel (allant du financement, l’exécution à l’accompagnement), le seul stand qui manquait, à mon sens, était celui qui représentait l’INNORPI, Institut National de la Normalisation et de la Propriété Industrielle et ce afin d’initier les jeunes à protéger leurs « idées » avant même de commencer à en parler ! Car les bonnes idées s’envolent à la vitesse de la lumière et le premier arrivé est le premier servi en matière de protection des idées. Mais, il faudrait avouer aussi que l’INNORPI est à quelques pas de L’UTICA... Vous n’avez qu’à oser frapper la ou les portes … tout dépend de votre jour de chance … En espérant que le numérique intervienne dans le processus de création des entreprises afin de démocratiser l’accès à l’emploi en changeant ses allées retours administratifs dirigés par des bureaucrates vers des administrations sans papiers via des interfaces numériques en ligne facilitant par un clic la création de projets. La Sangapore en est l’exemple concret ; en seulement 28jours vous pouvez enregistrer votre projet et commencer à l’exercer (voir la vidéo ci-jointe vers la minute 20 :11) … ​​

Et dire qu’on cherche des idées pour compenser le chômage …il y’en a pleins…il faut juste être à jour par rapport aux évolutions et faire confiance aux jeunes qui rendront le futur meilleur sûrement.


#le hic du salon de l’entrepreneuriat : Ce que nous regrettons toujours par rapport à ce genre d’événements est l’analogie chronologique entre les conférences et les ateliers techniques. Certes ceci est régi par des contraintes organisationnelles mais l’apport que porte chacun d’eux ne devrait pas être mis à l’écart. Nous espérons que l’an prochain, le salon s’étendra sur 4 jours mi-répartis entre les conférences et les ateliers techniques. En parlant de ces derniers, il serait préférable d’opter pour des salles plus spacieuses car à force d’être dans la même salle, occasionnellement aérée, voulant assister à la panoplie des ateliers proposés, on suffoque …


Ceci dit, afin de s’enrichir d’avantage professionnellement et assister à ce genre de salon annuel, en tant que des étudiants, nous ne pouvons que nous absenter académiquement. De ce fait, nous invitons chacun de ces deux pôles à avoir le sens de l’empathie : les membres d’organisation du salon auraient du opter pour un week-end pour cibler le maximum de visiteurs non-engagés ou bien les responsables de l’enseignement devraient, de leur part, être conscients qu’il ne sert strictement à rien de théoriser sans pratique …


Sur ce, on reste optimiste que nous changerons vers le meilleur grâce à notre « capital jeunesse »...Ne perdons pas donc espoir, ayons des rêves comme Martin Luther the King, soyons autodidactes comme Oprah et Steve Jobs, persévérons, résilions et ne baissons pas les bras dés les premiers échecs comme Einstein, et créons nos propres opportunités en faisant face à tous les pôles handicapants… Il ne faudrait certes pas blâmer son environnement, ni les changements politiques, économiques… car « Ce ne sont pas les plus forts qui survivent, ni les plus intelligents, mais ceux qui sont les plus rapides à s’adapter aux changements »3.

------------------------------------------------------------------------------- 1.(« Banquier des pauvres [archive] », Le Monde diplomatique, 16 octobre 2006.) 2. Nicolas Boileau 3. Charles Darwin

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#Crédits photos à Amal Chtourou.

#vidéo : Une interview exclusive avec Mr Nizar Chaari, PDG de Tunivisions : ​​






 
 
 

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