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La 11ème édition du Festival International du Film pour l'Enfance et la Jeunesse


Le 21 mars 2016, impossible de passer sans être sollicité et tenté de jeter un coup d’œil sur l’ouverture du Fifej 2016. La rue de Habib Bourguiba, en face du théâtre municipal de Sousse, a été animée par les festivités de la cérémonie d’ouverture de la FIFEJ avec une troupe de musique traditionnelle qui a bien attiré l’attention de différents passants et baladeurs. Il s'agit de l’ouverture du festival international du film pour l’enfance et la jeunesse qui a eu lieu cet après-midi vers 17h. Les organisateurs de ce festival ont collaboré avec plusieurs partenaires nationaux et internationaux à savoir le ministère de la culture et l’institut français de coopération. Le Fifej a accueilli, ainsi, plusieurs invités de différents profils et nationalités, tels que:

-Shehreen Adel : une actrice égyptienne.

-Philippe Muy : un réalisateur, scénariste et un producteur français.

-Veit Héler : un réalisateur et producteur allemand.

-Alyte tzue : un cinéaste et réalisatrice.

-Atahualpa liche : un réalisateur et scénariste vénézuélien.

-Asma el Moudir : une Réalisatrice et scénariste marocaine.

Durant notre visite, nous avons pu faire une interview exclusive avec M. Hassan Alileche, le Directeur du Fifej 2016, qui nous a expliqué le programme de ce festival et nous a fournis plus de détails concernant l’organisation, en disant :

- M. Alileche : La 11ème session du festival international du film pour l’enfance et la jeunesse commence aujourd’hui le 21 mars 2016. Ce programme fût fondé en 1991. Il s’agit d’un festival assez ancien et bien connu en Tunisie et à l’étranger, et qui se concentre sur la jeunesse. Il essaye toujours de son mieux, que ce soit au cours du festival ou tout au long de l’année, d’enrichir la jeunesse et lui fournir une culture visuelle et cinématographique importante. Durant cette session, qui a demeuré fidèle aux axes et aux orientations du festival, nous avons 3 types d’activités. Premièrement, nous disposons de 130 métrages à présenter, y compris les longs et les courts métrages. Ils vont être projetés tous les jours dans 9 espaces à Sousse et aux alentours. Les matinées seront destinées aux enfants, tandis que les après-midi et les soirs seront destinés aux jeunes et aux adultes.

Deuxièmement, nous disposons aussi de différents ateliers et formations pendant le Fifej, ils sont considérés également comme la principale source d’intérêt dans ce festival. Cette année, nous avons programmé 30 ateliers qui vont accueillir 150 jeunes tunisiens et étrangers. Durant les matinées de ce festival, les jeunes auront l’occasion de s’entrainer et d’apprendre différentes disciplines cinématographiques à l’aide de nos formateurs assez qualifiés dans ce domaine.

Troisièmement, le fifej est aussi réputé pour le dialogue et l’échange entre les différents individus, étant engagés dans l’éducation par l’image. Dans cette optique, nous avons programmé deux sessions d’échange; Une première où nous allons y réunir différentes organisations de l’enfance tunisienne et d’autres cinématographiques qui sont appelés à réfléchir à un plan d’action commun pour la cause du cinéma et pour défendre le secteur . Et une deuxième session, au cours de laquelle nous allons étudier l’image de l’enfant à travers les multimédias ».

- Khouloud Benzarti : quelles sont les nouveautés de cette session ?.

- M. Alileche : Nous avons certainement évolué nos orientations, en ce qui concerne l’encadrement des jeunes et la construction de leurs personnalités. Nous avons organisé aussi encore plus d’ateliers afin d’accompagner les jeunes tout au long de l’année mis à part les événements. En outre, nous avons lancé une nouvelle compétition intitulée "La Compétition du 1er court métrage" .

- Khouloud Benzarti : « Est-ce que l’association travaille sur des projets hors du festival ?

-M. Alileche : « Nous travaillons tout au long de l’année. Avant, de 2002 à 2009, nous étions conventionnés avec le ministère de l’éducation. Nous avons formé près de 900 instituteurs et professeurs et nous sommes toujours prêts à continuer de le faire. J’espère que l’administration tunisienne soutienne ce genre de manifestation culturelle au lieu de mettre les bâtons dans les roues.

(Fin de l'interview)

Et puis nous avons rencontré M. François Kuc, le directeur du relais culturel de Sousse l’antenne régionale de l’institut Français-Tunisie.

- Khouloud Benzarti : Comment se manifeste-t-elle votre participation dans les ateliers du Fifej ?

-M.Alileche : On soutient l’édition de 2016 du Fifej en mettant à disposition 15 films et 15 productions françaises récentes qui peuvent être ; soit des court métrages, des longs métrages du cinéma d’animation ou des films de fiction. Ce sont des productions très récentes et très actuelles. On soutient aussi l’édition du Fifej en invitant trois intervenants français dont deux animeront un atelier de création de dessins animés et un autre d’écriture de scénario. Les ateliers démarrent demain mardi au vendredi de 9 h à 12h au collège pilote de Sousse.

La présence culturelle diplomatique de France en Tunisie date de l'indépendance de la république. Sur cette période-là on est plutôt sur l’accompagnement de projet porté par des opérateurs qui soient publics ou maintenant aussi de la société civile. Tout ceci s'inscrit dans les objectifs de l’ambassade de France en Tunisie dont o cite principalement le fait de soutenir des projets artistiques culturels scientifiques économiques et universitaires et portés par la société civile c'est dire le monde associatif la jeunesse.

Maintenant, On s’adresse à Mr Ahmed Jlassi Diplômé des Beaux-arts, Il pratique et enseigne la photographie. Parallèlement, il prépare une thèse de Doctorat sur les "représentations de l'occident dans le cinéma tunisien". "Emirs au pays des merveilles", est son premier long-métrage :

-"Je suis ici pour 3 raisons : la 1ère est que j’ai amené ici avec moi mes étudiants de Kairouan, la 2ème c’est que mon film va être projeté pendant le Fifej et la 3ème est que je m’occupe du jury du Fifej. Mon film sera projeté mardi soir. Il était dans différentes salles au monde. On a commencé à tourner en 2011 et on a fini en 2014 « Emir aux pays des merveilles ». Filmé en France avec des gens qui ont clandestinement migrés en France juste après la révolution. J’ai participé avec ce film en Egypte, au Maroc en Allemagne et en Angleterre. J’ai vécu 2 mois avec les émigrants clandestins en France pour produire un film de 76 minutes . Ce dont je suis fier c’est que j’ai été classé pour mon 1er film dans la même section que Martin Scorsese et Herzog. C’est mon premier long métrage. Ce n’est qu’une œuvre d’art, je n’ai jamais rêvé d’être avec Scorsese dans la même section. Je suis un prof universitaire depuis des années : Je côtoyais quotidiennement les jeunes. Ce sont les jeunes qui se sont occupés de la postproduction et mes étudiants aussi ont également participé dans ce film. En réalité, le film est autofinancé et pendant la création du film, il y a eu un réalisateur et un producteur qui aont cru en ce projet et ont continué avec moi la seconde partie du film".

Le Fifej est certes un événement culturel très important dans la ville de Sousse, Vu que la majorité des activités culturelles et cinématographiques se concentrent sur le Grand Tunis. Des ateliers commenceront leurs activités demain le 22 mars 2016 . Enfin, On a noté une absence remarquable des représentants du ministère et de l’état.

Les Ateliers Du Fifej

Nous nous sommes rendus à l’institut des beaux-arts de Sousse, aujourd’hui le 22 mars 2016 vont entamer les ateliers du Fifej. Vu qu’on n’a pas été avertis plus tôt on ne pourra pas participer aux ateliers. J’ai donc essayé de parler avec le responsable présent à la réception. Débordé et occupé, on a pu interpeller Iheb Amri, responsable dans le comité d’organisation générale du festival une dizaine de minutes pour en savoir plus sur ces ateliers :

-(Khouloud benzarti) : Est-ce que les Jeunes qui participent sont ciblés ?

-(Iheb Amri) : On fait deux appels pour la participation à ces rencontres ; On fait un appel aux candidats libres sur internet, les jeunes tunisiens et les intéressés par le cinéma et les techniques du cinéma peuvent s’inscrire. Et On a contacté les écoles cinématographiques et les instituts de cinéma en Tunisie à titre d’exemple FTCA et FTCC pour qu’ils nous envoient des étudiants pour participer avec nous. Il y a 17 ateliers dans diffères techniques et métiers cinématographiques. Il y a des formateurs tunisiens et étrangers : français et algériens. Les algériens participent avec deux institutions : une institution privée « Dynamic Arts Vision » Studio de production et films d'animation à Alger spécialisé en 3D et une autre publique « Agence Algérienne pour le Rayonnement Culturel ». Elle a mis à notre disposition 3 formateurs qui ont voulu par suite participer aux autres ateliers en tant que formés : Les ateliers qu’organise la Fifej sont très intéressants.

- (KB) : Est-ce que c’est payant pour les Jeunes ?

-(Iheb Amri) : Oui, Il y a une petite cotisation de 10 dinars pour ceux qui résident à Sousse et pour les autres payent 150 dinars qui comprend l’hébergement pendant toute la semaine du fifej du 22 à la clôture du festival, des cartes d’accès à toutes les projections du fifej, les colloques et les réunions qui auront lieu plus tard. Ils auront un certificat signé par le formateur et par la direction du festival.

- Est-ce que vous suivez les participants même après la formation ?

- il y a une fiche de participation, on leur y demande de préciser leur motivation à participer à ces rencontres. Et le jour de clôture, On leur fourni une fiche d’évaluation qu’on analysera et on détectera plus tard les failles de ce programme. Mais cela n’empêche que ces formations sont très lucratifs et avantageux, vu le calibre des intervenants.

-Est-ce que vous réalisez des projets avec les jeunes et les enfants ?

- On a essayé un projet pour une école de la communication par l’image avec le ministère de l’éducation en 1991. Le Ministère a laissé tomber le projet donc on n’a pas pu continuer. Cette année et avec ces nouvelles colloques, On va essayer de faire renaitre ce genre d’expérience et on essayer de ne pas limiter ces formations dans le cadre du festival mais de lancer d’autres ateliers au cours de l’année. Il y a deux festivals qui font ce genre de rencontre ce sont le Fifej de Sousse et le Fifak de Kelibia mais tous deux se contentent à la période du festival .Pourquoi ne pas assurer la continuité de ces ateliers tout au long de l’année ? C’est à cette question que les deux sessions d’échange vont répondre.

-Dans ces ateliers y a-t-ils suffisamment de gens sensibilisés pour s’intégrer dans ce domaine ?

- Ma première participation au fifej était lorsque j’étais enfant en 97 et maintenant je suis dans le comité de l’organisation. On exploite cette passion chez les jeunes participants et on les encadre pour qu’ils évoluent. Par exemple Anouar lahwar et Anis lassouad sont uns des enfants de la Fifej … Rappelez-moi : de quelle faculté êtes-vous ?

- De l’ESSTED, Ecole du Design.

- On a envoyé des lettres à votre administration et ils n’ont pas répondu, On leur a aussi envoyé des e-mails, Je les ai téléphoné personnellement et ils m’ont promis de nous envoyer des étudiants. Il y a plusieurs facultés qui comme vous ne nous ont pas répondu. C’est dommage !

(Fin de l’interview)

On a ensuite fait un tour dans la faculté, Voici des photos d’un atelier intitulé : « Acteurs/ Cinéma » Et voici d’autres photos du collège pilote de Sousse où ont lieu les ateliers pour les enfants. Il y a très faible présence mais les ateliers ont quand même eu lieu.

Ces ateliers sont une très bonne initiative, avec un contenu super intéressant . Dommage que le nombre des étudiants n'était pas important. Cette absence est due, d’après les organisateurs, au fait que l’information n’a pu passer de l’administration de quelques facultés aux étudiants.

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Interviews et rédaction par : Benzarti khouloud

Correction par : Ben Azaza Rania


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