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- Le numérique au service de l'héritage patrimonial - Ambiance du Séminaire de KerKenah : 3d Hyp

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Avertissement : Cet article est long ! Prenez une tasse de café et préparez vos valises pour voyager avec nous au séminaire de KerKenah...

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Le domaine de la recherche est tel un océan titanesque, que plus on s'y submerge, plus on se pose davantage de questionnements. A la conquête de réponses, des chercheurs nationaux et internationaux ont choisi la Tunisie comme lieu de rencontre et ont jeté leur ancre sur l'île de "KerKenah", pour la deuxième fois consécutive, et ce, après avoir clôturé avec succès la première et deuxième éditions du colloque HIS (Hyperheritage International Seminar). La première édition s'est tenue à Ramallah-Palestine en 2013 et la deuxième à Kerkenah en 2015."3d Hyperheritage International Seminar -Cultural Heritage Information Design-" est l'intitulé de la 3ème édition du séminaire regroupant des invités de la Tunisie, la Palestine, l'Algérie, la Belgique, le Liban et la France. Ce dernier a lieu du 05 au 07 Mai 2016 et a été organisé par : CiTU-paragraphe, ESSTD, GERIICO, DeVisu et AAUJ (http://his3.hyperheritage.org/ ) à l'hôtel "Cercina" à Kerkenah. Le club ESSTED PRESSE, a eu l'opportunité d'être invité au colloque pour représenter les étudiants de l'ESSTED et en faire la couverture médiatique. Le 04 Mai 2016 était la date du départ de Tunis en bus. Le trajet était long mais il valait le coup d'être patient pour découvrir à la fin une île si belle que l'on tombe directement sous son charme. Bien que cette dernière soit tel un trésor national caché, ayant un potentiel touristique indéniable, elle reste peu médiatisée. Comme si cette île paradisiaque cherchait à voiler sa beauté des regards enviant, de peur que l'on ruine le charme de la quiétude de ses marins sereins, par le bruit des citadins toujours tendus et stressés.

Le colloque a officiellement débuté le 05 Mai 2016 à 9h par un mot de bienvenue de M.ZREIG Khaldoun, qui a souligné que parmi 28 propositions, 16 ont été retenues pour participer à ce séminaire. Il a également proposé de regrouper à la fin tous ces papiers scientifiques dans un journal collectif.

Les différents intervenants, de leur part, ont présenté leurs travaux de recherche axés sur la thématique : -Cultural Heritage Information Design- montrant ainsi l'importance que revêt le numérique dans la valorisation de l'information patrimoniale au 21ème siècle. Différentes interventions enrichissantes ont présenté divers aspects de l'emploi du numérique cherchant, chacun selon son optique, à proposer une démarche pour sauvegarder l'héritage culturel si riche et si diversifié qu'on se perd par quelle phase chronologique commencer et quel trésor spatial historique faut-il entamer par dénicher.

Le premier intervenant, chercheur de l'Université américaine de Beyrouth, Liban, a choisi, le cas des "the byblos Roman Theatre" et ce, en présentant une application qui suit le mouvement de l'utilisateur et l'immerge dans l’époque romaine par le recours à la réalité augmentée. L'objectif est de "digitilizing the culture", "numériser la culture" afin de faciliter l'usage touristique des contenus conservés de l'héritage romain à travers une expérience hybride enrichie par la réalité augmentée.

La deuxième communication a été présentée par des chercheurs de l'ENSI, l'École Nationale des Sciences de l'Informatique, Tunisie, encadrés par GHORBEL Faouzi, directeur du laboratoire Cristal, montrant un prototype virtuel du musée du Bardo. Ce dernier, est considéré comme l'un des plus importants musées du bassin méditerranéen et le second musée du continent africain après le musée égyptien du Caire.[1] Étant un édifice riche par sa forme architecturale abritée dans un ancien palais beylical depuis 1888, ainsi que par son fond, retraçant l’histoire de la Tunisie sur plusieurs millénaires et à travers plusieurs civilisations par le biais d’une large variété d’objets archéologiques, les chercheurs ont sélectionné une catégorie de ces objets tels que les masques puniques en essayant d'être fidèles à ceux d'origine par le biais de placage de textures sur différentes dimensions

Après la visite virtuelle d’une salle du palais beylical transformé en musée, nous, voilà avec la troisième présentation, à la découverte d'un autre palais présidentiel reconverti en musée. Il s’agit du palais présidentiel de Habib Bourguiba, premier président de la République tunisienne entre 1957 et 1987, appelé aussi palais du marbre de Skanes à Monastir, étant actuellement un musée. La chercheure de l'ESSTED, l'École Supérieure des Sciences et Technologies du Design, Tunisie, AZZABI Lamia, a essayé de démontrer comment la réalité augmentée en muséographie, entre médiation documentaire et appropriation, peut contribuer à la restitution de la mémoire. Elle a souligné que les travaux élaborés par l'INP (Institut National du Patrimoine) lors de l'entretien et la restauration du palais ne contribuent pas à sa "muséification". Il s'agit d'une absence de conception muséographique, comme si on parle uniquement de "l'espace" en oubliant "sa mémoire". En répondant à son questionnement, la chercheure a eu recours à la réalité augmentée à travers une application mobile, par laquelle, l'utilisateur sera immergé dans les années 60, invité à revivre l'ambiance du palais et à renouer avec la mémoire du lieu.

L’intervenante suivante SAAYED Asma, chercheure de l'ISAMM, Institut Supérieur des Arts Multimédia de la Manouba, Tunisie, a exposé les nouvelles expériences muséales, à l'ère du digital, régies par le biais du Design Interactif. En dénichant l'expérience de l'utilisateur (User Experience, UX Design) et la relation de l'interactivité avec la machine entre son fond et sa forme; la chercheure en a dégagé 6 dimensions à savoir : La dimension rhétorique définie par le son, l'image-texte et l'interaction avec l'humain. La dimension cognitive, là où l'objet n'est plus exposé mais c'est le visiteur qui choisit que l'objet s'explique. La troisième dimension est hédonique sensorielle présentée à travers un dispositif interactif "la machine" qui reproduit les gestes et les émotions des "humains". La dimension spatiale et temporelle, là où on peut parler de "géolocalisation", en effet, cette expérience interactive muséale peut être répartie par rapport à l'espace sur 3 phases celle de l'"avant", "du moment" et de l'"après". La dimension suivante est sociale, elle met en avant l'interaction, l'implication et l'échange. La dernière dimension, et non des moindres, est celle "active" là où on définit un visiteur, un visiteur-usager et un acteur lors de l'expérience muséale. Ce genre d'expérience muséale basée sur l'approche du design d'expérience invite à changer la perception muséale classique, là où le visiteur est guidé pour voir des objets exposés, car l'UX Design offre plus de liberté brisant les limites spatiales et temporelles, plus de capacités de raisonnement ; on parle dés lors de "gymnastiques imaginaires"(Duke, 2010) et finalement une capacité meilleure de l'appropriation de l'information.

L'intervention suivante est celle de Neila ZANNED ANNABI enseignante chercheure à l'ESSTED, L'Ecole Supérieure Des Sciences Et Technologies Du Design, Tunisie. La présentation porte sur "la médiation numérique un repère de référence différentiel dans le développement scientifique du patrimoine, Tataouine, un musée à ciel ouvert". La chercheure a invité des étudiants de l'ESSTED à participer à une action de développement du patrimoine matériel et immatériel spécifique de la région de Tataouine(située au sud de la Tunisie). Implicitement, l'observation des comportements des étudiants vis à vis de leur interactivité avec les gadgets numériques a présenté un sujet d'étude intéressant. En effet, en apprenant qu' ils n'avaient plus accès au réseau téléphonique, les étudiants ont été envahis par la panique puis un même comportement collectif a été constaté; à savoir, la prise de photos. On parle dés lors de "numérique vernaculaire des nouvelles communautés constituant ainsi un laboratoire d'innovation ouvert ; un "living lab"". Par des "selfies" tous seuls, en groupe ou avec les habitants locaux, les jeunes étudiants se sont appropriés la culture patrimoniale par le biais de la culture numérique.

La communication suivante était présentée par GARGOURI Myriam, représentant l'ISAMS, Institut Supérieur des Arts et Métiers de Sfax, Tunisie. Elle portait sur "l'application des grammaires formelles à l'analyse des élévations de la cour intérieure de la maison traditionnelle Tunisoise". En effet, il s'agit d'un essai présenté à la faculté d'aménagement, d'architecture et des arts (canada) avec lequel la chercheure nous a montré l'avancement de ses recherches vis à vis des interprétations algorithmiques appliquées sur des coupes élévations axées sur des éléments architectoniques typiques des maisons tunisoises, tels que les chapiteaux, les colonnes etc.

L'intervention suivante a été assurée par des chercheurs de CITU-PARAGRAPHE, France, portant sur le thème "Data acquisition and enrichement in the context of poorly documented cultural heritage". Rappelons que CITU-PARAGRAPHE est une équipe de recherche en sciences de l’information et de la communication et humanités numériques – Université Paris 8. Leur principal axe de recherche est la conception d’information hypermédia (design d’information), qui est déclinée en axes transversaux (tels que la Réalité mixte, les Données ouvertes, la Conception et design, etc.) et axes centraux (tels que les Interactions humaines médiatisées et multimodales, l’Immersion et interaction, les Territoires augmentés, le Media Art, l’Impact du numérique sur l’homme, etc.).[2] Lors de leur intervention, ils ont souligné et proposé des techniques de modélisation afin de promouvoir l'héritage culturel.

"Modeling interactive multi agent system in cultural heritage locations" était l'intitulé de l'intervention suivante présentée par RATTROUT Amjad, représentant l'Arab American University, Palestine. Il a principalement souligné l'importance de l'utilisation des technologies numériques pour préserver notre héritage culturel. L'objectif est d'enrichir l'expérience des visiteurs par le biais de la dimension spatiale et temporelle. L'idée d'un "multi-agent system" est proposée pour qu'un avatar soit présent comme étant un guide enrichissant ainsi l'expérience muséale.

L'intervention qui l'a suivi était celle de ACHOUR Safa, représentante de l'ISAMM, Institut Supérieur des Arts Multimédia de la Manouba, Tunisie, portant sur la valorisation du patrimoine culturel par le numérique, et ce, en nous présentant deux exemples de serious games élaborés par ses étudiants. En effet, par "serious", on entend parler l'intention pédagogique et par "games" son aspect ludique. Par le biais des jeux sérieux, l'outil numérique est devenu un moyen pour réintroduire des notions de notre héritage et patrimoine matériel et immatériel qui tendent à s'évaporer avec le temps. Chose que les digital natives n'en sont pas conscients.

La dernière intervention de la première journée du séminaire était intitulée "Sm@rt Heritage" et présentée par BÉJAR Hatem, Edifice & Mémoires, Tunisie - Pierre Leclercq, LUCID-Ulg, Belgique. Le principal but comme celui des autres chercheurs était de "régénérer la mémoire collective pour faire vivre le patrimoine". Le chercheur nous a fait un petit rappel historique sur la tour Eiffel et comment on a su protéger cet édifice en lui attribuant une "fonction d'usage" à l'époque pour ne pas la démonter. Il nous a parlé également de la plateforme p@trimonia étant une plateforme de valorisation du patrimoine numérique. Heureusement que le séminaire n'a duré que deux jours ... car toute la partie précédente de l'article n'est qu'un bref récapitulatif sur la première journée !!

Place à la deuxième journée du séminaire, la première intervention portait sur "Le patrimoine architectural comme savoir à transmettre dans l'espace virtuel - Le cas de world wonders de Google et son éventuelle application en Algérie" présentée par LAIEB Amel, DeViSu à valenciennes, France/ faculté d'architecture et d'urbanisme de Mons, Belgique. Le but du chercheur était d'utiliser les TIC pour promouvoir l'art, le patrimoine... En essayant de collaborer avec google institute, le chercheur est en train d'élaborer des plans d'action pour mettre en œuvre un dispositif facilitant l'accessibilité ainsi que la démocratisation de l'information par le biais du numérique en Algérie.

L'intervention qui a suivi était celle présentée par SOUISSI Soufiane, architecte et représentant de l'Institut National du Patrimoine, ESSTED, Tunisie. Elle portait sur "Les Thermes des mois de ''thaenae'' Pour instaurer une méthodologie de restitution virtuelle". Rappelons que Thaenae est un site archéologique tunisien situé sur la côte, à douze kilomètres environ au sud de la ville de Sfax, à la périphérie de la ville actuelle de Thyna. Son projet personnel cherche principalement à instaurer une méthodologie facilitant une restitution virtuelle en commençant par une première étude de cas de ce site. La méthodologie est basée sur une approche théorique, une collecte de données sur terrain puis une synthèse. Dans son approche théorique, le chercheur a eu recours à un article scientifique de FENDRI Mohamed, acteur de premier plan de l'archéologie Tunisienne.[3] pour théoriser et vérifier sur terrain les détails techniques de la restitution architecturale 3d se basant ainsi sur ses propres hypothèses.

L'intervention suivante portait sur la "Reconstruction 3D dans un contexte d'acquisition défavorable : le cas de l'église de QorQor" présentée par FABIJANEC Aurélie, GUÉNA François, MAP-MAACC, France. S. Les chercheurs ont proposé des modèles de simulation d'architecture afin de faciliter la reconstruction virtuelle. On pourrait dés lors utiliser des logiciels ayant des bases de données diversifiées suivant les différents paramètres variables spatio-temporellement représentant les différents éléments architectoniques.

"Heritage buildings, Digital data Storage, and virtual buildings" était l'intitulé de l'intervention suivante présentée par SIMOENS Pascal, représentant la faculté d'architecture et d'urbanisme de l'université de Mons (Belgique), UMONS. En effet, le chercheur a souligné au début que le numérique nous permettait de garder la mémoire spatiale, architecturale, historique, culturelle, politique, environnementale ... tout en sachant que les systèmes de numérisation ne cessent d'évoluer. Le chercheur a souligné aussi que la situation de stockage des données en Belgique est quasi-absente, de plus que l'on devrait remédier au phénomène constaté fragmentant la communauté scientifique. En effet, une plateforme devrait être crée afin de rallier les différents projets de recherche étant complémentaires. On parlera dés lors de "l'universalité des données".

L'intervention suivante était intitulée : "Action based approach to archaeological reconstruction projects : case of the Karnak temple in Egypt" présentée par SEMLALI Anis représentant l'École Supérieure des Sciences et Technologies du Design, Tunisie et le laboratoire de recherche GRCAO de l'Université de Montréal, Canada, qui a pour but de valoriser le développement de la recherche fondamentale et appliquée dans tous les domaines de la recherche de la CAO ( Conception assistée par ordinateur ). Le chercheur en nous présentant les étapes de la reconstruction du temple égyptien, a souligné les différents pôles intervenant dans ce processus allant des acteurs (archéologues, architectes, historiens, organismes de recherche, mais aussi les amateurs), des divers contextes d'utilisation appliqués dans différents domaines par le biais de divers processus technologiques et sociologiques.

La dernière intervention de la journée était celle présentée par ARFAOUI Wided, représentant l' Ecole Nationale d'Architecture et d'Urbanisme de Tunis, Tunisie, dont l'intitulé était : "La gestion des connaissances et de l'information patrimoniale en Tunisie, Les programmes d'inventaire nationaux : Bilan, limites et prospective ". Le cas d'étude proposé par le chercheur était celui du site archéologique de Carthage à travers lequel le chercheur a évalué l'état des programmes d'inventaire nationaux tout en soulignant l'importance de la préservation de notre patrimoine pour les générations qui suivent comme a été cité par l'Unesco : "Le patrimoine est l’héritage du passé dont nous profitons aujourd’hui et que nous transmettons aux générations à venir."

Nous noterons néanmoins l'absence de quelques intervenants due à diverses raisons parmi lesquelles la situation sécuritaire de la Tunisie peut être (comme si on était les seuls ciblés par les actes des malfaiteurs) ... Mais ceci a été en notre avantage car nous avons eu largement le temps pour faire des visites aux alentours de l'île pour découvrir davantage l'essence de la beauté de son charme et sa quiétude envoûtante. Je ne vous direz pas davantage afin de vous inviter à la découvrir par vous même. De plus que les mots traduits par de l'encre sur du papier, ou des pixels sur un écran, ne valent rien devant l'expérience sensorielle et immersive que chacun de nous a expérimenté. En écoutant le son de la mer, en touchant sa texture serpentant entre les doigts, en respirant son air frais, en dégustant les plats succulents typiquement préparés à la façon KerKenienne et en regardant admirablement à la fin de la journée le coucher du soleil, vous sauriez, grâce à la beauté de son intensité lumineuse, que demain sera un jour meilleur.

De retour de notre visite, place à la table ronde avec laquelle le séminaire a été officiellement clôturé. Les débats étaient très enrichissants soulignant plusieurs points parmi lesquels on citera qu'il ne faudrait pas s'influencer par les nouvelles technologies et oublier le principal intérêt commun qui est la valorisation du patrimoine, il ne faudrait pas se sentir "forcé" de s'intéresser au patrimoine également. Plusieurs questionnements ont été posés comme : Pourquoi valoriser le patrimoine?, qu'est-ce qu'on entend par patrimoine aujourd'hui?, Faut-il reformuler la définition du patrimoine au XIXème siècle?. Sinon, la majorité a souligné que lors du prochain séminaire, les intervenants devront être diversifiés davantage allant des historiens, des sociologues ... combinant ainsi entre les spécialistes des sciences exactes et des sciences humaines. Le séminaire s'est clôturé avec l'annonce de trois scoops ; le premier fût annoncé de la part de RATTROUT Amjad qui a confirmé que la prochaine édition se tiendra en Palestine hébergée par "The Arab American University, Palestine". Le deuxième scoop fût annoncé par ZREIK Khaldoun qui a souligné l'importance de regrouper tous ces travaux présentés dans un ouvrage collectif. Et le troisième scoop est que ce groupement de la communauté scientifique s'est mis d'accord à mettre en place une association qui favorisera davantage l'échange et le partage entre les différents pôles nationaux et internationaux.

Nous conclurons en soulignant qu'en tant que des étudiants en master de recherche, ce genre d'événement scientifique fût très enrichissant et intéressant. Nous avons eu certes la chance d'être invités de la part de l'ESSTED en tant que des représentants du club ESSTED PRESSE, mais ceci ne niera pas que 8/10 des étudiants en master de recherche ont souhaité être présents afin de voir concrètement et ouvrir les portes des horizons de leur cursus académique.[4] Nous espérons que lors des autres manifestations culturelles et scientifiques, les étudiants intéressés seront conviés à y participer. Surtout qu'à une échelle nationale, la sortie de kerkenah était non seulement enrichissante sur le plan académique et scientifique, mais aussi elle nous a permis de découvrir les richesses cachées des différentes régions de la Tunisie, ce qui aura un impact direct et indirect sur leur épanouissement à une échelle économique et touristique. Etant conscients que notre pays a besoin que nous soyons solidaires pour dépasser cette période de crise, nous ferons de notre mieux, par le biais de l'arme du savoir et de la valeur de la fraternité, pour réussir à valoriser notre pays, la "Tunisie", truffée d'endroits considérés comme des "paradis". Rédigé par : DERBEL Nourelhouda Corrigé par : Mme. AZABI Lamia Crédits photos : GABSI Farah, CHTOUROU Amal, MGUIRBI Hiba Kalthoum, SIMOENS Pascal

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Merci à Rotaract club Kairouan pour la vidéo "Ahna Tunis ","nous sommes la Tunisie" visant à promouvoir le tourisme tunisien. ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

[1] En ligne : https://fr.wikipedia.org/wiki/Mus%C3%A9e_national_du_Bardo_(Tunisie)#cite_note-zaiane2-1 in Selma Zaiane, « Le musée national du Bardo en métamorphose. Pour une nouvelle image du tourisme culturel tunisien et de nouveaux visiteurs », Téoros, n°69, 2008, p. 2. consulté le 11/05/2016.

[2] En ligne : http://citu-paragraphe.fr/

[3] En ligne : http://www.persee.fr/doc/antaf_0066-4871_1987_num_23_1_1134. consulté le 11/05/2016.

[4] Statistiques élaborées sur facebook sur un échantillon de 10 étudiants en master de recherche.

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